Quelle est la part de responsabilité des femmes victimes de viol ? Ainsi posée, la question choque. Pourtant l’idée qu’elles y sont "bien un peu pour quelque chose" n’a pas disparu. Peut-être même revient-elle en force.
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Dernier ajout : 16 janvier 2007.
Quelle est la part de responsabilité des femmes victimes de viol ? Ainsi posée, la question choque. Pourtant l’idée qu’elles y sont "bien un peu pour quelque chose" n’a pas disparu. Peut-être même revient-elle en force.
L’auteure, qui travaille comme conseillère conjugale sur le « terrain », revient sur les évènements violents qui ont mis le feu aux banlieues fin 2005. Une première partie de cette analyse de la situation et de ses ressorts a été publiée sous le titre "Des images pour dire quoi ?" en juin dernier. En voici la suite :
Colloque scandaleux à l’UNESCO : la LDH fait la promotion du « féminisme islamique », patriarcal et intégriste
Les caricatures de Mahomet ont provoqué des réactions massives allant parfois jusqu’aux délires les plus outranciers. On a pu observer surtout de beaux exercices de récupérations et de manipulations dans la mesure où l’identité des populations concernées a été accaparée par des acteurs politico-religieux qui prétendaient en être les seuls représentants. Cette lame de fond a pu surprendre. Pourtant, elle devient plus compréhensible si on la replace dans les bouleversements qui ont affecté les pays musulmans (...)
Ces campagnes sélectives nous demandent d’assimiler d’un côté étrangères en situation irrégulière et prostitution forcée, et de l’autre, femmes en situation régulière et prostitution volontaire. D’admettre donc la légalisation comme le garant d’une liberté supposée des femmes à se prostituer ou non. Ce ne sont pas des campagnes contre l’exploitation sexuelle des êtres humains, mais pour la légalisation du commerce du sexe. Habilement menées, car sous couvert de protection des victimes.