Une femme seule. Une scène vide et dépouillée. En guise de décor, trône une chaise au milieu de la scène. C’est le genre de spectacle qui peut rebuter, de prime abord, tous ceux qui exècrent le minimalisme qui prévaut dans le théâtre contemporain. Et pourtant ! Ils auraient tort, les sceptiques, de se priver de l’incarnation par Catherine Aymerie des héroïnes de l’œuvre de Tchekov, qui « a toujours rêvé d’en interpréter tous les personnages féminins principaux. Ces juxtapositions, aussi contradictoires (...)