Rape Crisis, une organisation gérant des centres d’accueil pour les femmes victimes de viol s’inquiète sérieusement pour son avenir. Le gouvernement semble en effet ne pas vouloir renouveler le fond d’aide octroyé l’an passé. Pour les centres, cela signifie une nette baisse des prises en charge, voire une fermeture pure et simple. On en comptait quatre-vingt-quatre en 1985 ; il n’en reste que trente-deux, dont deux pour l’ensemble de la métropole londonienne. Alors qu’on estime à 80.000 le nombre de victimes de viol ou tentative de viol chaque année. Et que, quand il y a procès, le pourcentage des condamnations ne cesse lui aussi de chuter. Le gouvernement, pour sa part, n’ébauche toujours pas la moindre mesure de soutien en faveur des victimes, pas même la mise en place d’un numéro d’appels anonymes.
Source : Global Sisterhood