Alors que l’on croyait cette pratique au rebut, le pouvoir russe a remis au goût du jour la détention forcée en hôpital psychiatrique comme moyen de faire taire ses opposants.
La journaliste et activiste Larissa Arap en est un exemple flagrant. Alors qu’elle se rendait chez un médecin pour obtenir un certificat pour renouveler son permis de conduire, celui-ci lui a demandé si elle était bien l’auteur d’un article dénonçant les mauvais traitements sur des enfants dans les hôpitaux psychiatriques. Devant la réponse affirmative de Larissa, la police a été appelée et Larissa Arap a été emmenée de force dans un hôpital psychiatrique, début juillet dernier.
Elle y est resté près de 5 semaines durant lesquelles elle a été torturée et a subi des injections massives de médicaments. Depuis sa sortie, elle souffre de troubles de la mémoire, a perdu la notion du temps et peut à peine se rappeler ce qu’on lui a fait subir.
Ce n’est malheureusement qu’un cas parmi de nombreux autres et ces pratiques inquiètent au plus haut point les associations de défense des droits humains.
Sources : The Sunday Times, The Moscow Times