Une journaliste indienne rappelle que le premier mot du Coran est « Lis » et exhorte les femmes à s’instruire afin de pouvoir interpréter elles-mêmes les lois, droits et responsabilités islamiques. Tout musulman, homme ou femme, a en effet ce droit pourvu qu’il sache lire. Or, les spécialistes de l’islam sont surtout des hommes, qui n’ont guère favorisé le point de vue des femmes : celles-ci sont majoritaires dans les populations de réfugiés, victimes de la pauvreté et de ses conséquences. Les progrès sociaux et technologiques mis en œuvre au XXe siècle autorisent désormais l’accès au savoir et à la science par les musulmanes, qui pourraient de la sorte reprendre leur autonomie. C’est ce que prône Mehnaz Afkhami, iranienne exilée aux EU, dans son livre Faith and Freedom.
The Hindu, Madras