Radhia Nasraoui, avocate au Barreau de Tunis, est entrée en grève de la faim le 15 octobre 2003. Comme ses con-citoyen-nes ou client-es, elle dénonce les pressions et les tentatives d’intimidation policière dont elle est victime dans son pays : surveillance de son cabinet, entrave à la liberté d’accéder à son cabinet pour ses clients, fouille de sa valise et confiscation de ses livres, revues et dossiers de clients résidant à l’étranger, harcèlements à l’occasion de ses déplacements à l’étranger, etc. C’est le sort réservé à beaucoup de ses confrères depuis quelques années. La magistrate entend ainsi lancer une grande campagne pour la démocratie et les droits en Tunisie.
Source : Association des Tunisiens en France