Le Bureau des violences contre les femmes (Violence Against Women Office, VAWO), qui attribue plus de 270 millions de dollars par an à des programmes de lutte contre les violences domestiques, devait œuvrer en toute indépendance, sans avoir à rendre de comptes à quiconque autre que le ministère de la Justice. Ainsi en avait décidé le Congrès, dans une loi contresignée par Bush en novembre 2002. Mais le Département de la justice vient d’annoncer qu’il le garderait sous son aile. Ses défenseurs s’insurgent : ainsi noyé dans la masse des programmes du Département, le Bureau risque de voir son action axée sur la répression, quand favoriser la prévention et l’aide aux victimes entre dans ses objectifs prioritaires.
Source : Feminist Majority Foundation