Pour la Fédération Nationale Solidarité Femmes, le seul point défendable de la loi Sarkozy sur la Sécurité intérieure est l’attention qu’elle semble porter aux violences conjugales. Ces violences touchent en effet 10% des femmes françaises quel que soit leur niveau social. Parmi elles, pourtant, rares sont celles qui osent porter plaintes et sur les plaintes déposées, seulement 6% aboutissent à des procédures. Si la loi Sarkozy prévoit le développement de centres d’accueil pour ces victimes, elle ne mentionne pas en revanche, à la différence des autres délits à réprimer dans le cadre de cette loi, une poursuite plus systématique des agresseurs ni davantage d’arrestations. La Fédération Nationale Solidarité Femmes appelle à une plus ample mobilisation du gouvernement autour de cette question sur laquelle il est temps de se pencher afin que « foyer » ne rime plus avec « danger ».
Source : http://www.senat.fr