Un rapport interne du gouvernement sud-africain révèle des statistiques choquantes : sur 52975 viols déclarés en 2000, 40% concernent des enfants ; 46% des procédures judiciaires sont annulées, le plus souvent par les victimes ; 70% des victimes connaissent leur agresseur et seulement 7,7% des plaintes sont suivies d’une condamnation.L’étude montre aussi que le nombre de plaintes est faible par rapport au nombre de victimes, à cause le plus souvent d’un manque de confiance dans le système judiciaire. Le manque de moyens et de personnels qualifiés est dénoncé et a pour conséquences une mauvaise prise en charge des victimes, des enquêtes policières et une justice lentes et peu efficaces.
Source : The Mail and Guardian Online (Afrique du Sud)