De la terre, du travail, à manger !

La manifestation organisée le samedi 31 août par le collectif de mouvements sociaux Inbada a donné l’occasion aux délégations et au monde entier, via les médias, de voir à quoi ressemble l’Afrique du sud « post apartheid ». Pas besoin de dessin, le parcours lui-même, du quartier noir d’Alexandra fait de tôle, de poussière et d’insécurité au riche centre d’affaire de Sandton et ses tours de verre, hôtels cossus et grosses voitures, était le symbole éclatant de la réalité socio-économique du pays. Farouchement opposé au sommet officiel et au Congrès National Africain, parti de Nelson Mandela -au pouvoir, qui organisait le sommet, le collectif rassemblait un essaim d’organisations ancrées dans le travail de terrain, emmené par le Mouvement des Sans-Terre d’Afrique du sud, le Forum Anti-Privatisation, Jubilee South Africa, le Réseau de Services de Développement Rural, le Forum pour la Justice Environnementale, le Comité de Crise d’Electricité de Soweto, et bien d’autres. Bon nombres de délégations d’ONG de par le monde se sont ralliées aux revendications des militants sud-africains, derrière les slogans réclamant « de la terre, du travail, à manger » « logement, eau, électricité pour tous », « NEPAD, bas les pattes », « faites payer les riches, stop à la guerre aux pauvres », etc.

Source : Mediasol & Mediasol, + article de Rodney Vlais, journaliste indépendant (transmis par GSN)