Dans la série des pays utilisant le viol comme arme de guerre : la Birmanie. Les femmes et les filles de la population Shan à l’est du pays en font les frais depuis 1996.Il faut dire aussi que les Shan réclament leur autonomie depuis l’indépendance de la Birmanie en 1948. Alors évidemment pour la junte militaire au pouvoir qui veut asservir le pays, la tentation de répression est encore plus forte. Le gouvernement américain l’a pourtant rappelé à l’ordre récemment, en collaboration avec l’Ong de femmes Shan, le Shan Women’s Action Network. Mais les autorités du Myanmar nient outrageusement malgré les risques de coupure de financement des Etats-Unis. Nous pourrions aussi rêver à leur condamnation par le TPI, à l’instar de la Bosnie et du Rwanda…
Source : http://www.sri-in-progress.com