L’ambassade de la Suisse à Moscou a décidé de mener une campagne d’information à destination des 2.000 à 3.000 femmes russes qui chaque année, passent par ses bureaux pour demander un visa. Mystère des lois : bien que les ressortissants des pays de l’Est ne soient pas autorisés à travailler en Suisse, on peut obtenir un visa sur présentation d’un contrat pour un emploi de danseuse nue ou équivalent - d’autant plus hypocrite que les bordels ont été officiellement réouverts en 1992. N’en déplaise aux partisans de la légalisation, cela n’empêche aucunement les tenanciers de tremper dans les trafics clandestins. Pour la première fois en juin 2002, un proxénète "employant" des femmes sans visas a été poursuivi.
Source : Swiss Info