Solidaire, éthique, équitable ou durable : des concepts en formation qui désignent surtout de nouvelles formes de consommation. Celles-ci étant elles-mêmes en construction, les concepts n’ont pas fini d’évoluer. Mais pourquoi consommer autrement ? Et comment développer des pratiques citoyennes dans l’économie ? Un atelier a apporté des témoignages d’actions et des pistes de réflexion sur ces questions lors de la rencontre de Rennes sur le développement durable.
Car consommons-nous aujourd’hui en fonction de besoins réfléchis et exprimés, ou consommons-nous plutôt passivement ? Une consommation responsable permet, en effet, de remettre les valeurs de citoyenneté et de démocratie au centre des débats. Ses enjeux : relier les réflexions aux actions quotidiennes, sensibiliser le grand public, articuler les actions personnelles et collectives. En un mot, reconsidérer les richesses qui ne sont peut-être pas seulement financières, mais peuvent prendre en compte le lien social, les savoir-faire ou le temps échangé. C’est en tout cas la position d’Action consommation, une association qui se positionne plus radicalement que ses consoeurs traditionnelles puisqu’elle remet en cause la mondialisation libérale et ses modèles de développement. Il s’agit en effet de « démontrer que les alternatives économiques au système dominant produisent de l’intérêt général » explique Henri Rouillé d’Orfeuil de Finansol, spécialiste des finances solidaires. Objectif : sensibiliser l’opinion publique et se faire entendre des pouvoirs publics.
Mais à quand une mondialisation de ces alternatives pour prendre à revers la société de consommation actuelle de façon durable ? Et une banque mondiale solidaire ?
Plud d’info : http://www.actionconsommation.org
http://www.finansol.org