Le 24 mai 2007, les député-e-s du district de Mexico ont voté une loi dépénalisant l’avortement, devenant ainsi l’une des plus grande entité d’Amérique latine à autoriser le recours à cette pratique pour toute femme le souhaitant.
Le débat, dans ce pays très fortement imprégné par le catholicisme, a évidemment été houleux et les progressistes du district de Mexico ont eu à se défendre d’attaques de toutes parts, y compris du président conservateur. Ils n’ont cependant pas cédé à la pression et ont rejoint le club très fermé – Cuba, Porto Rico et Guyane – des pays d’Amérique Latine qui ne soumettent pas le recours à l’avortement à des conditions très strictes comme le fait d’avoir été violée ou aux victimes d’inceste. Trois pays – Chili, Nicaragua et Salvador – vont même jusqu’à le proscrire dans tous les cas.
A Mexico, l’avortement sera gratuit et le fait d’en faciliter l’accès permettra de réduire considérablement les nombreux cas recensés d’infection, de stérilité voire de mort occasionnés par les avortements clandestins.
Source : New York Times