Les Iraniennes sont nombreuses à l’université. Dans certains domaines, comme c’est par exemple le cas du département de physique appliquée de l’université d’Azad, elles atteignent 70 %, taux dont de nombreuses universités occidentales aimeraient pouvoir s’enorgueillir. Paradoxalement, avec la révolution islamique, de nombreuses filles ont pu faire de longues études, leurs parents étant rassurés quant à l’absence de risque de dépravation, même hors de la maison. En outre, sous le joug du patriarcat et de la religion depuis des années, beaucoup femmes veulent aussi montrer de quoi elles sont capables. La réussite de toutes ces femmes devrait bientôt avoir des conséquences sociales et sociétales, tant du point de vue de la carrière des femmes, de leur accès au pouvoir, que du partage des tâches domestiques.
Source : BBC