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La place de ces femmes n’est pas en prison

lundi 2 octobre 2006, par Magali G

La population carcérale féminine du Royaume Uni a augmenté de 147 % durant la dernière décennie. Les 3/4 des femmes incarcérées le sont pour des peines de moins d’un an, et pour des crimes n’impliquant pas de violence ; une large proportion pour affaires de drogue. L’Inspectrice en Chef des prisons souligne l’extrême vulnérabilité de ces femmes, généralement dépendantes de la drogue elles-mêmes, dont beaucoup souffrent de troubles psychiatriques, et qui se retrouvent dans des lieux organisés par et pour des hommes. Il faudrait notamment des unités plus petites, adaptées à ces femmes et leur permettant de garder le contact avec leurs proches. L’organisation The Howard League for Penal Reform a réclamé un plan de fermeture des prisons de femmes et interpellé le gouvernement sur le fait que ces femmes pourraient être prises en charge de manière beaucoup plus efficace quant à leur amendement au sein de projets adaptés à leur situation, et avec de biens meilleurs résultats quant à la réduction des risques de récidive (actuellement, 2/3 des femmes libérées de prison y retournent dans les deux ans suivant la relaxe).
Source : Reuters et The Guardian.

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