En Asie, les femmes indigènes vivent sous le joug d’une société à la fois dominante et machiste, d’autant qu’elles appartiennent aux classes les plus défavorisées. Les politiques culturelles, sociales tendent à les départir de leurs savoirs traditionnels et de leur rôle-clé dans l’économie agricole, sans pour autant leur offrir un droit au progrès ou à l’égalité. La pression mondialiste accélère encore ce phénomène. Le pillage des ressources naturelles pèse lourdement sur ces femmes, forces vives de leurs communautés, mères et éducatrices. Lorsqu’elles quittent les villages, les bas salaires, les mauvaises conditions de travail ou le chômage les repoussent vers les bidonvilles des cités. La prostitution augmente partout, même dans les campagnes car les gros centres agricoles drainent un nombre important d’ouvriers, et le respect des femmes n’existe pas. Ainsi, les droits des indigènes pourtant inscrits dans les textes internationaux sont violés de manière systématique. Protestations, luttes, collectifs, pétitions : elles tentent de sauver leur vie et d’obtenir une égalité qui peine à émerger des textes pour se vivre au quotidien.
source : WUNRN Lire le rapport sur la situation des femmes indigènes d’Asie