Au Guatemala, les meurtres de femmes n’attirent guère l’attention des autorités

A Guatemala Ciudad, une vague de violence cible les jeunes femmes âgées de 15 à 26 ans : violées, torturées puis assassinées, elles sont laissées dans des lieux publics. A Ciudad Juarez et Chihuahua (Mexique), une même violence envers les femmes a attiré l’attention d’ONG et de groupes des Droits Humains. Les meurtres de femmes indigènes au Guatemala sont plus nombreux qu’au Mexique et continuent dans une indifférence générale. Ils sont liés au racisme, au paternalisme et à la corruption du pays : l’inégale répartition des terres pousse les indigènes à émigrer en région urbaine pour survivre (comme au Mexique). Ces violences sont tournées vers les personnes les plus vulnérabilisées, parce qu’indigènes et femmes. Aussi longtemps que la communauté internationale ignorera ces crimes, ils persisteront. Y porter attention ne les arrêtera peut-être pas, mais sans cela, il y a peu d’espoir pour les victimes-en-devenir.
Source : Risa Grais-Targow via GSN (Global Sisterhood Network)