Lawrence Summers, Président de la célèbre université avait scandalisé l’opinion avec ses déclarations sexistes : selon lui, la faible proportion de femmes en maths et sciences s’expliquait par leurs plus faibles capacités en ces domaines ! Pour s’amender et conserver son poste, il promet de dépenser 50 millions de dollars sur dix ans afin d’améliorer les conditions de vie et de travail pour les femmes dans son université. Bien avant sa déclaration, il était déjà critiqué pour le nombre de postes d’encadrement proposés aux femmes, en constante diminution. Certain-e-s pointent aujourd’hui la faiblesse de la somme allouée, vu les moyens de l’université, tout en reconnaissant l’utilité de ces mesures. Les professeures d’Harvard ont réagi favorablement à ces propositions : équipes d’études pour repérer les obstacles et améliorer la vie des femmes, vigilance au niveau de l’attribution des postes, promotion de la diversité, respect... Il s’agira également de collecter et analyser l’information afin de savoir comment les femmes perçoivent leur vie sur le campus, et de rendre ces données publiques.
Source : GSN (Global Sisterhood Network)