L’avortement toujours sur la sellette...

Au Texas, un comité de Sénateurs s’est prononcé en faveur d’une loi obligeant les mineures à recueillir l’accord formel de leurs parents avant de pouvoir avorter, remplaçant le simple signalement parental. Si les jeunes filles craignent des représailles familiales, elles peuvent néanmoins obtenir du juge l’abandon de cette obligation, disposition heureusement maintenue. Le Sénat doit se prononcer bientôt de manière définitive. Un autre amendement vise à rendre plus difficile l’avortement durant le dernier trimestre de grossesse. Jusqu’à présent, il était pratiqué pour préserver la santé physique ou mentale de la mère, ou si le foetus souffrait d’un handicap sévère et irréversible. Sur plus de 79 000 avortements pratiqués en 2003, seuls 48 concernaient cette période. Le plus ardent défenseur ne fait aucun cas de la santé mentale de la mère, ni de l’extrême handicap dont certains enfants peuvent être atteints... Son amendement a été approuvé.
Source : GSN (Global Sisterhood Network)