L’organe génital des femmes est "laid" et "sale" et les femmes non excisées sont impures : voilà une façon de justifier l’excision. Des mythes viennent en plus encourager cette tradition, qui permet de contrôler la sexualité des femmes. Pour enrayer le problème, les ONG ont tenté plusieurs approches. Par exemple, en sensibilisant les populations sur les risques sanitaires, mais les parents emmènent leurs filles à l’hôpital pour les faire exciser sans risques. Certaines ONG adoptent une approche prenant plus en compte les réalités culturelles, elles tentent d’encourager et de préserver des rites de passage à la vie adulte en remplaçant l’excision par d’autres rituels, aussi chargés de sens sur la sexualité féminine. Un des messages principaux pour sensibiliser contre l’excision est qu’il multiplie les risques de contamination au virus HIV. Des activistes militent pour que le problème soit clairement abordé sous l’angle de la sexualité des femmes et non des conséquences sanitaires ou sociales.
Source : PeaceWomen http://www.peacewomen.org