New Ways, une ONG basée en Turquie, publie une étude sur « les femmes, la sexualité et les lois criminelles au Moyen Orient et en Afrique du Nord ». La Docteure Sherifa Zuhur, auteure de l’enquête, prouve par des exemples précis que le code pénal discrimine les femmes et va à l’encontre des droits humains. Dans la société arabe, la notion de masculinité et de féminité est réduite à l’interprétation du code d’honneur. En Jordanie, 1 meurtre sur 3 est un crime d’honneur. Ailleurs, si une feme n’est pas vierge au mariage, si elle commet un adultère ou, pire, si elle donne naissance à un enfant illégitime, son honneur et celui de tout son clan est bafoué. En cas d’adultère –crime punissable par lapidation ou coups dans les pays islamiques-, la sanction sera différente pour un homme et une femme. En Egypte, une femme risque deux ans de prison et un homme 6 mois seulement. Quant au viol, il n’est pas puni de la même manière si la femme violée est mariée ou non, de même que si elle vierge ou pas.
Source : AWID http://www.awid.org