Les débats informels au sujet des violences faites aux femmes lors de la 61ème session de la Commission se sont terminés le 12 avril sans arriver à un consensus. Les pays habituellement opposés à l’évolution des droits sexuels (Pakistan, Egypte, Iran, Etats Unis, Costa Rica, République Dominicaine et Equateur) on fermement rejeté l’utilisation d’un langage basé sur le respect de ces droits. Ainsi, les droits concernant « sexe et reproduction » sont devenus « service de santé », et le « viol conjugal » rentre à présent dans le cadre des « violences familiales », ce qui en diminue la portée et la gravité. La commission a également révélé que les violences faites aux femmes étaient en constante augmentation ainsi que l’impunité dont bénéficient les coupables (trafic des femmes et des fillettes pour la prostitution, fragilité accrue face au virus du Sida).
Source : AWID http://www.awid.org/