L’Organisation Mondiale de la Santé lance un cri d’alarme : 500 000 femmes meurent chaque année pendant la grossesse ou l’accouchement, 11 millions d’enfants n’atteignent jamais l’âge de 5 ans, faute des soins les plus élémentaires, dans le plus grand silence et la plus parfaite indifférence. Cette mortalité pourrait être réduite par une surveillance pré et post-natale, qui nécessite des structures, du personnel compétent, et des médicaments de base (réhydratation orale, antibiotiques, antipaludéens, moustiquaires, micronutriments, promotion de l’allaitement maternel, vaccination et prise en comtpe du VIH/SIDA). A ces chiffres s’ajoutent les 68 000 femmes qui meurent chaque année d’avortements sauvages, selon les derniers chiffres de l’agence pour la santé. Reste à souhaiter que le « cri » de l’OMS et l’appel à donateurs des Nations Unies soient bien entendus...
Source : Nations Unies