La rumeur court depuis que Gudrun Schyman a démissionné de la tête du parti communiste pour se concentrer sur l’égalité des sexes et placer la réflexion au cœur des élections de 2006. « Il existe certes des réseaux et des groupes qui réfléchissent aux questions féministes dans les parties politiques. Pourtant, la réalité nous prouve que cela ne suffit pas », a déclaré la féministe suédoise de 57 ans. Parmi ses priorités, la violence contre les femmes, autant exercée dans les banlieues que dans les couloirs du Parlement et la différence entre les salaires, qui pénalise les femmes de 20% par rapport à leurs homologues masculins. Selon un sondage du quotidien Aftonbladet, le nouveau parti remporterait 23 % des voix. Une réserve expliquée par le passé communiste de Gudrun Schyman et à certains projets comme celui d’obliger les hommes à payer une taxe pour lutter contre les violences contre les femmes.