En 2004, 527 femmes ont été assassinées au Guatemala et seulement 17% de ces crimes ont été suivis d’une enquête. Différentes associations de défense des droits humains accusent la police du pays d’être directement impliquée dans ces assassinats. Le gouvernement et la police guatémaltèques ont en effet justifié ces meurtres en affirmant que les victimes étaient elles-mêmes criminelles ou qu’elles s’étaient "mal comportées à la maison". Les accords de paix signés au Guatemala en 1996, qui ont mis fin, certes, à 36 ans de guerre civile, n’ont pas éliminé la "culture de la violence" dans le pays et notamment l’action de certaines organisations criminelles locales soupçonnées d’être à l’origine, l’année dernière, de la mort de près de 3600 personnes.
Source : http://www.jang.com.pk/thenews/mar2005-weekly/nos-13-03-2005/dia.htm#3