Quelle que soit la victoire sur le papier, rien n’a changé dans la réalité : les femmes africaines meurent toujours des suites d’avortement clandestins. C’est le constat unanime des femmes présentes à une conférence organisée par la banque mondiale et Gender Links. Dix ans après la conférence de Pékin, presque rien n’a changé, seuls deux pays ont autorisé l’avortement : l’Afrique du Sud et la Zambie, et encore seulement partiellement pour ce dernier. Mais les femmes continuent à se battre contre les hostilités culturelles et religieuses. "Que fait cette conférence contre l’oppression religieuse ?" demande une participante indonésienne.
Source : Women’s Media Pool