Un espoir pour les militant-e-s des droits des enfants. Pour la première fois au Gabon, 8 personnes accusées de trafic d’enfants vont être jugées en mars. Depuis la loi de 2002 interdisant l’exploitation des enfants, elles risquent 5 ans de prison et des amendes. Ce fléau, apparu dans les années 70 avec l’argent du pétrole, est très répandu au Gabon. Les enfants, venant en bateau du Togo, Bénin, Nigeria, Burkina ou Mali, travaillent comme vendeurs des rues, domestiques ou sont prostitué-e-s. Leur nombre est estimé à 25 000 d’après le ministère des affaires sociales.
Source : Mail & Guardian Online (Afrique du Sud)