En Grèce, la demande d’enfants à adopter est cinq fois supérieure à l’offre. Parfois accusée de favoriser le commerce, la loi autorise les adoptions privées (accord entre les adoptants demandeurs et les parents biologiques). Pourtant, de nombreux couples ne parviennent pas à satisfaire leur désir d’enfant. Dans certains cas « semi-légaux », le parent candidat paie un réseau, puis l’adoption se déroule de manière légale, avec assistant-e-s socia-ux-les et décision judiciaire. Mais devant la forte demande, une mafia s’est développée : achats d’enfants, naissances frauduleuses exploitant des prostituées victimes de la traite, jusqu’aux femmes violées et obligées d’accoucher frauduleusement... Un sinistre marché vend ainsi des nourrissons entre 10 000 et 20 000 euros, avec la complicité de certains médecins.
Source : Kathimerini