78% des Arméniennes se considèrent comme des cibles de violence et d’harcèlement sexuel. Les conséquences sont lourdes, puisque dans 1 cas sur 5, la femme agressée doit quitter son travail et 5% des femmes sont forcées d’accepter une relation avec leur supérieur ; tandis que les deux tiers surmontent l’épreuve. L’étude montre que la plupart des harcèlements adviennent chez des employés de l’administration. Les femmes jeunes et célibataires, ayant fait des études supérieures et qui se battent pour leur carrière professionnelle, apparaissent comme la proie la plus facile pour les hommes. Ces chiffres proviennent d’une enquête réalisée en décembre dernier par un institut de sociologie indépendant, Sociometer. Pourtant la société arménienne paraît ne pas les prendre au sérieux, et certains Arméniens, des deux sexes, considèrent même cette dérive comme inéluctable et les hommes comme « incorrigibles ». La chef de file de l’ONG Women Forum, Lilit Avetisyan, réclame la révision de certains amendements du Labor Code, qui a été présenté au Parlement en novembre 2003.
Sources : ArmInfo information agency