En 2003, le taux de contamination par le virus du SIDA des femmes noires américaines était 20 fois supérieur à celui des femmes blanches et 5 fois supérieur à celui de des femmes de la communauté hispanique. En 1994, les femmes noires et hispaniques représentaient 75% des nouvelles contaminations et 85% neuf ans plus tard. De nombreux facteurs socio-économiques sont avancés par les experts pour expliquer cette surreprésentation (fort taux de chômage, pauvreté, allers-retours fréquents de leurs partenaires en prison, appartenance à des réseaux de sociabilité au fort pourcentage de personnes contaminées…). En attendant, et alors que le virus du SIDA fait des ravages dans cette communauté, rien ne semble véritablement entrepris pour enrayer cette propagation.
Source : Washington Post