Sous couvert de défendre les droits humains, le discours états-unien se fait de plus en plus menaçant à l’égard de l’Iran. Dans ce pays, en effet, la situation est loin d’être idéale : les forces de police emprisonnent et torturent les militant-e-s des droits humains, les autorités s’attaquent aux journalistes et aux écrivain-e-s, les prisonnier-e-s politiques moisissent en prison….
Pourtant, ces mêmes activistes et militant-e-s s’opposent à une intervention états-unienne. En effet, et contrairement à ce que l’on pourrait croire, le discours sur les droits humains existe bel et bien en Iran et les activistes de la société civile iranienne pensent que c’est grâce à cela qu’il sera possible d’accéder à une démocratie durable et à un pluralisme politique. Aussi, plutôt que d’une intervention armée, dont la simple menace permet aux autorités de durcir leurs agissements à l’égard des opposant-e-s, c’est de soutien et de reconnaissance de ses actions par la communauté internationale que la société civile iranienne a besoin.
Source : New York Times