Dans l’immeuble occupé, beaucoup d’Afro-brésilien-nes, catégorie sociale qui souffre des plus fortes discriminations.
Durant la première journée d’occupation, avant que ne s’ouvrent les négociations, des militant-es et ami-es ont paré au ravitaillement - dont des couches pour les nombreux tout-petits.
Faites tourner le maté ! Cette boisson revigorante se partage à toute heure du jour.
Beaucoup de mères seules parmi les plus démumi-es - et donc parmi les occupant-es de l’immeuble.
Idem sur le terrain occupé.
Clotilde Figueiredo (à droite) appartient, elle, à une espèce encore rare et mal vue en Amérique latine : les femmes célibataires sans enfant.
Les familles ont divisé le terrain en parcelles et ont construit des maisonnettes en planches. Dès qu’elles auront pu acheter le terrain, elles s’installeront plus confortablement, peu à peu, en fonction de leurs moyens.
Ce matin, les occupant-es tenaient une assemblée pour décider de la stratégie à adopter durant les négociations avec la municipalité. Irma Miranda fut une des rares femmes à prendre la parole.