Jeudi 27 janvier 2005
Le FSM 2005 a pris ses quartiers au bord de l’eau. Salles de réunion et stands sont installés dans les anciens docks, l’usine du Gasometro, puis d’innombrables tentes dans les parcs qui longent le lac Guaiba. Au bas mot, deux kilomètres de long. Après la cavalcade à la verticale dans les ascenseurs de l’université de la PUC, le FSM s’étale à l’horizontal.
Symbole de « l’autogestion » des activités mise à l’épreuve cette année ? Il y en a plus de 2000 ! Le programme des 26, 27 et 28 janvier comprend 100 pages en format tabloïd. Celui des 29, 30 et 31 n’est guère moins épais. Bon courage ! La répartition en onze espaces thématiques facilite heureusement l’orientation. Espérons qu’elle n’empêche pas les rencontres et donc les échanges hors des domaines de prédilection de chacun-e. Il n’y a pas d’espace « Femmes » et on s’en réjouit : cela prouve bien que la question est transversale !
Pour se faire les jambes, les participant-es (150.000 attendu-es) ont eu la traditionnelle marche d’ouverture. C’était, bien sûr, gai, coloré et revigorant.
A suivre…

Dans l’ancienne usine du Gasometro, se trouve le centre de presse. Autour, les activités liées à la communication. C’est là aussi que les quelque 150.000 participants-es sont venu-es chercher leur accréditation.

La confiture de lait : une des multiples gourmandises (sucrées ou salées) proposées dans les stands sur les sites du Forum. Trop des stands ? Et ne proposant pas que des produits garantis "alter" ?

A la Marche d’ouverture, combativité, joie et humour ont fait bon ménage dans les rangs des féministes (nombreuses !).

La créativité au pouvoir !

Jeunes filles ou travestis - toutes les femmes exigent le droit à être elles-mêmes !