En dépit de l’opposition de l’église catholique et des groupes conservateurs, le président Ricardo Lagos a signé en novembre la loi légalisant le divorce au Chili, dernier pays d’Amérique du Sud à maintenir l’interdiction. La nouvelle loi permet aux époux de divorcer après un an de séparation en cas d’accord des deux parties et après trois ans si la demande vient d’une seule. De plus, le divorce peut être prononcé à n’importe quel moment si l’un des époux est reconnu "coupable de violence domestique, d’abandon de domicile, d’homosexualité, de dépendance alcoolique ou toxicomane, ou de crime". La violence domestique reste l’un des principaux problèmes du Chili : 80 000 femmes par an signalent des violences conjugales, mais l’Agence gouvernementale en charge des droits des femmes estime que seulement un cas sur cinq est signalé.
Source : Feminist Daily News Wire (en anglais)