Vendredi 10 décembre, journée internationale des droits de l’homme, l’AVFT, l’Association européenne contre les Violences faites aux Femmes au Travail, appelait à un rassemblement face au ministère de la Justice pour dénoncer la fin du droit des femmes à dévoiler les violences sexuelles.
En effet, pour avoir porté plainte contre les hommes qui les ont harcelées, agressées, violées, des femmes sont déclarées coupables de dénonciation calomnieuse et lourdement condamnées.
La justice saisie de leur plainte a jugé qu’il "n’existait pas de charges suffisantes" ou qu’un "doute" existait sur la culpabilité des auteurs. Forts d’une absence de condamnation, les hommes poursuivis dans la première procédure peuvent, en portant plainte pour dénonciation calomnieuse, faire condamner de façon quasi-automatique les plaignantes.
Le 20 janvier 2004, l’AVFT a lancé une campagne visant à obtenir une modification législative du délit de dénonciation calomnieuse.