C’est pour un garçon ou pour une fille ?

Un titre en forme de question, si souvent entendue. Dès que l’enfant paraît, la dictature du genre apparaît. « Les catalogues de Noël des supermarchés fonctionnent comme autant d’opuscules de règles à ne pas transgresser »... Professeur de littérature et civilisation américaines, Georges-Claude Guilbert explicite le mot « genre », en référence au mot anglais « gender » et en le distinguant du mot « sexe ». Puis il pose les bases du féminisme constructionniste qui soutiennent sa réflexion. Il explicite les origines et le sens de la théorie queer, évoque la dimension de genre dans d’autres cultures. De très nombreuses références bibliographiques, filmographiques, viennent illustrer et nourrir son propos, ainsi que les apports des philosophes Michel Foucauld et Judith Butler. Un bémol cependant, lorsque l’auteur se dit contre la parité « artificielle » en politique.
« C’est pour un garçon ou pour une fille ? La dictature du genre » de Georges-Claude Guilbert, éd. Autrement, 116 pages, 13 euros.
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