Plus de 1000 femmes portuguaises ont été hospitalisées l’année dernière pour des complications à la suite d’avortements illégaux. Selon l’agence France-Presse, entre 20 000 et 40 000 avortements clandestins ont lieu chaque année au Portugal. En effet, l’avortement y est encore interdit sauf dans quelques cas : si la vie de la mère est en danger, suite à des violences sexuelles ou en cas de risque de malformation physiques ou mentales. Alors que les sondages montrent que la majorité des Portuguais sont favorables à une réforme de la loi sur l’avortement, le gouvernement de droite continue de refuser tout referendum sur la question avant la fin de son mandat en 2006. Le Portugal reste avec l’Irlande un des seuls pays européens à refuser l’avortement et à mettre ainsi la vie des femmes entre les mains de "faiseu-r-ses d’anges" plus ou moins dangereu-x-ses.
Source : Feminist Daily News Wire