Fanny Ann Eddy, leader de l’Association Gay et Lesbienne de Sierra Leone qui était récemment à Genève comme membre de Human Rights Watch a été assassinée dans la nuit du 29 au 30 septembre 2004 : les meurtriers, qui avaient forcé les locaux de l’association à Freetown, l’ont violée et lui ont brisé la nuque. L’absence de commentaires de la part du pouvoir en place cause autant de mal à des individus marginalisés et vulnérables, que les armes qui l’ont tuée. Comme elle le disait à la Commission de HRW de Johannesburg « le silence rend vulnérable ». Fanny Ann Eddy et sa contribution en faveur des droits gays et lesbiens en Afrique manqueront à qui les connaissaient.
Source Kubatana.net