Lors de la conférence internationale sur la population et le développement
qui s’est tenue au Caire en 1994, 179 pays ont adopté un programme d’action
à l’échéance de 2015 pour améliorer la santé des femmes dans le monde. Dix
ans après ce consensus, les différents acteurs internationaux de ce
programme se sont réunis à Londres. Le bilan à mi-parcours est mitigé. Des
progrès ont été réalisés : l’accès et l’usage de contraceptifs ont augmenté,
la croissance démographique a ralenti, le rôle des femmes est davantage pris
en compte dans les politiques de développement. Néanmoins la pandémie du
SIDA poursuit sa progression, la mortalité maternelle et infantile reste
élevée et les contributions financières ne représentent que la moitié des
engagements des pays donateurs. La politique ultra-conservatrice menée par
Bush depuis son arrivée à la présidence des Etats Unis est un obstacle
majeur pour atteindre les objectifs fixés au Caire. Les Etats-Unis, accusant
ce Plan de faire la promotion de l’avortement (entre autres) bloquent l’accès des subventions aux programmes de soins de santé en matière de
reproduction et de sexualité.
Source : WeNews