Trois cent femmes ont été assassinées depuis janvier au Guatemala (contre 250 au total en 2003, 184 en 2002) au point que les Nations Unies expriment leur inquiétude. La violence domestique fait rage (un tiers des homicides) dans cette société qui exalte la violence et ne respecte pas les femmes. Ainsi une victime agressée par une « connaissance » ne bénéficie d’aucune protection policière. Les défenseures des droits des femmes demandent depuis longtemps un changement dans cette législation afin que les coupables soient emprisonnés. Les autorités espèrent endiguer la violence en augmentant les effectifs des juristes travaillant auprès des victimes. Les familles, notamment, voudraient voir les coupables sanctionnés à la mesure de leurs actes.
Source : The Associated Press