Les danseuses "gogo" créent la polémique à Glasgow. L’opposition de la mairie à la présence de tels clubs en ville a reçu le soutien de la chercheuse féministe Julie Bindel. Son étude auprès des danseuses révèle les pressions qu’elles subissent pour offrir des services sexuels. Lorsqu’elles sont en difficultés financières, elles finissent par accepter. Elle considère de ce fait que ces activités s’apparentent à de l’exploitation financière et sexuelle des femmes. Pour obtenir la fermeture de ces clubs, la mairie cherche à les faire classer dans la catégorie de sex shops, et non plus d’établissements de divertissement. Bien évidemment, les propriétaires des clubs s’y opposent, mais aussi certaines danseuses, affirmant qu’elles le font de leur plein grès. Elles accusent Mme Bindel, en tant que féministe, d’être partiale et de ne voir que le côté négatif des choses.
Source : the guardian