Une commission étudient les lois sur la prostitution en Grande-Bretagne, qui n’ont pas bougé depuis les années 1950. Les personnes prostituées (estimées à 80.000) devraient bénéficier d’un soutien pour sortir du système. La commission rejette catégoriquement la création de "zones de tolérance", qui équivaudrait à l’acceptation de la prostitution. Celle-ci n’est pas franchement interdite, mais une batterie de délits permet d’épingler les personnes prostituées. La commission propose de mettre davantage la pression sur les clients, s’avouant intéressée par l’initiative suédoise en ce domaine. Bien davantage que par la légalisation des bordels adoptée en Australie et dans certains pays d’Europe, qui n’a à l’évidence éradiqué ni le proxénétisme, ni le trafic des êtres humains, ni l’exploitation sexuelle des enfants. On s’en réjouit.
Source : The Guardian