Si les mutilations sexuelles existent bel et bien au Kurdistan d’Irak, l’absence d’enquête empêche l’évaluation du nombre de fillettes qui en sont victimes. La pratique est en principe sanctionnée depuis quelque temps (les sages femmes convaincues de s’en être rendues coupables perdent leur droit d’exercer). Mais dans les villages reculés, où elle sévit plus particulièrement, le secret est bien gardé. Et à part une poignée de militantes indépendantes qui vont au-devant de la population pour l’informer et la sensibiliser, personne ne s’en soucie vraiment.
Source : WeNews