Le nouveau Rapport d’Amnesty International vient de sortir et l’Amérique latine est encore montrée du doigt. En effet, il existe un véritable paradoxe dans ces pays qui d’un point de vue législatif sont largement avancés et tout à fait démocratiques mais qui ne peuvent pas faire appliquer les lois. La preuve est faite par la persistence de pratiques de torture et autres pratiques qui étaient en vogue sous les régimes dictatoriaux des généraux, comme les disparitions de personnes, les exécutions extrajudiciaires, les emprisonnements abusifs. Et ces violations des droits humains que l’on pourrait qualifier d’étatiques, puisque subies par le peuple du fait du gouvernement et de ses représentants, vont de pair avec les violations des droits sociaux, comme l’illustre l’exemple des disparues de Ciudad Juarez au Mexique.
Source : ADITAL