Une étude ayant porté sur 700 sages-femmes au Royaume Uni montre qu’un cinquième d’entre elles voient en moyenne une femme (enceinte) par semaine qui est une probable victime de violences domestiques. Nombreuses sont les sages-femmes qui disent n’avoir ni le temps ni la formation pour venir en aide à ces femmes. Loin d’être rare, la violence envers les femmes enceintes est l’une des « complications » les plus courantes de la grossesse, qui met en danger la vie et la santé de la mère et de l’enfant à naître, et pour laquelle il faut intervenir le plus tôt possible, d’après des experts du Collège Royal des Sages-femmes. Comme dans tous les cas de violences domestiques, une des principales difficultés est de faire parler les victimes de ce qui leur est arrivé. Si la grossesse est dans 10% des cas l’événement déclencheur de la violence, la plupart des victimes en avaient déjà souffert avant d’être enceintes.
Source : BBC news