Le droit du travail selon ACCOR

En février 2003, des femmes de chambre salariées de la société Arcade, sous-traitant du groupe ACCOR, faisaient céder leur employeur après un an de grève qui avait mis en lumière les conditions de travail quasi esclavagistes qui leur étaient imposées. La direction d’ACCOR avait dû élaborer une « charte » préconisant un relatif alignement des conditions de travail des salariés de la sous-traitance sur celles des salariés du groupe. Pourtant, un an plus tard, la direction d’Arcade revient peu à peu sur ses engagements et renoue avec ses pratiques antérieures. Pour agir ainsi, elle doit briser les résistances. Aussi, Faty Mayan, déléguée syndicale SUD qui avait joué un rôle de premier plan dans la grève et qui continue à mener la lutte au quotidien, vient d’être licenciée.
Pour l’aider à poursuivre la lutte, il est possible de signer et faire signer des pétitions, mais aussi d’écrire pour protester à la direction d’Arcade, 80 rue du Fbg-St-Denis, 75010 Paris où à ses donneurs d’ordres : Accor, DRH, 33 av. du Maine, 75015 Paris.
Contact : fatysolidarite@hotmail.com