Dans une conférence de presse dans la capitale, le procureur de Téhéran Saïd Mortezavi a promis de nouvelles mesures répressives contre les femmes sous prétexte de « combattre le vice » et les femmes « mal-voilées ». Directement responsable de la torture et du meurtre de la journaliste canadienne Zahra Kazemi, Mortezavi a reconnu qu’un responsable de la « Maison du Cinéma », affilié au ministère de l’orientation, avait abusé de sa position officielle pour violer huit fillettes, âgées de 7 à 14 ans. Il a estimé néanmoins que ces crimes étaient des écarts de conduite (agence de presse ILNA, 31 mai). Parmi les organes spéciaux de répression contre des femmes, l’Organisation des châtiments d’Etat a créé la première branche des « châtiments d’Etat destinés aux femmes » dans le Kurdistan iranien pour y rendre des verdicts sur « des délits concernant les femmes » (Djomhouri Eslami, 1 juin 2004).
Source : Commission des femmes du Conseil national de la Résistance iranienne, via Netfemmes