Le 5 mai dernier, le projet de loi sur les droits reproductifs en Uruguay a été rejeté par le Sénat uruguayen. Le contenu du projet proposait une dépénalisation de l’avortement jusqu’à douze semaines de grossesse. A l’approche des élections présidentielles, les politiciens semblent frileux et ne veulent pas s’engager dans un tel débat. Le consensus politique ne pouvant être atteint, la situation actuelle de nombreuses femmes uruguayennes ne risque pas de changer et les cliniques clandestines ont de beaux jours devant elles. Mais l’issue des prochaines élections permettra peut-être de remettre à l’ordre du jour cette question de la dépénalisation de l’avortement. Question décisive pour la société et la santé de nombreuses uruguayennes.