Selon la British Medical Association, les multinationales (Nestlé détient 40% du marché) fabriquant le lait industriel dépensent tous les ans jusqu’à 27 euros par bébé en marketing, quand 0,25 euros est dépensé par les services nationaux de la santé pour promouvoir l’allaitement. En Angleterre, les mères de bas niveau socio-économique qui utilisent un lait industriel reçoivent des subventions 3 fois plus élevées que celles reçues par les mères qui allaitent. Ainsi, les ventes de lait industriel augmentent de 13,6% tous les ans avec une marge bénéficiaire d’en moyenne 81%. Pourtant, acheter le lait industriel nécessaire pour nourrir un bébé de 3 mois représente 6% du salaire minimum en Allemagne, 26% en Pologne et 264% au Nigeria. Et l’Unicef a estimé qu’une mère vivant en Afrique sub-saharienne qui nourrissait son bébé au lait industriel passait en moyenne 10 à 15 heures par semaine à préparer les biberons et à les nettoyer, en plus du temps passé à donner le biberon à l’enfant.
Source : transmis par la lettre-perinatalite d’après Biocontact